NOS ÉPISODES - LES TÉMOIGNAGES

Ioana ERHAN
Directrice Commerciale Senior - France et Italie - LinkedIn
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Ioana Erhan, mariée, mère de deux enfants et directrice commerciale France et Italie chez Linkedin.
Pour en arriver là, Ioana Erhan a dû franchir de nombreux obstacles, elle qui est arrivée en France à 12 ans de Roumanie - sans ses parents. Ces derniers avaient choisi de l’envoyer chez un oncle pour lui offrir un meilleur avenir que dans le bloc communiste alors en plein effondrement. En montant dans l’ascenseur social de Ioana Erhan, vous découvrirez comment elle a atterri dans un collège de Gironde sans parler le français, pourquoi elle a gardé une fascination pour les supermarchés, par quels moyens elle a surmonté le rejet des autres ados, par quel chemin elle a trouvé sa voie : en entrant dans une grande école de commerce et… en cachant ses origines - ce qu’elle regrette aujourd’hui.

Nourdine BIHMANE
Directeur Général - Konecta
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Nourdine Bihmane, alors ex-directeur général adjoint du groupe Atos et président de l’association les Entretiens de l’excellence. Des montagnes de l’Atlas à la direction d’un grand groupe, rien ne prédestinait Nourdine Bihmane à connaître un tel parcours. Pourtant, il s’est battu pour faire des études, quitte à partir de chez ses parents avant sa majorité pour aller vivre chez des cousins en région parisienne.
En montant dans l’ascenseur social de Nourdine Bihmane, vous découvrirez sa petite enfance au Maroc, ses premières années en banlieue lyonnaise et son déclic au moment de passer le bac. Au micro d’Anne-Cécile Sarfati, il raconte comment il a débuté tout en bas pour arriver au dernier étage du groupe International Atos, son rapport au racisme, les avantages d’être né dans un milieu modeste pour diriger mais aussi… les inévitables épisodes d’ascenseur émotionnel. Et enfin, ses recommandations aux plus jeunes pour réussir.

Glenda BARBOSA
Responsable qualité service international - Europcar
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Glenda Barbosa, responsable qualité et service clients international chez Europcar Mobility Group. Née au Portugal de parents guinéens, Glenda Barbosa arrive en France à 14 ans sans parler le Français et vit avec sa famille dans la chambre de service louée par son père peintre en bâtiment.
En montant dans l’ascenseur social de Glenda Barbosa, vous découvrirez les rencontres qui ont fait basculer son destin, notamment sa prof de droit de terminale technologique qui la pousse à aller en prépa puis dans une école de commerce, elle qui n’aurait pas osé en rêver. Mais aussi son compagnon, également père de ses enfants, qui l’a aidée à équilibrer très tôt sa vie personnelle et sa vie professionnelle et lui a permis de continuer à gravir les échelons tout en construisant une famille. Aujourd’hui, l’époque où elle mentait à ses camarades de lycée sur son adresse n’est plus qu’un mauvais souvenir et Glenda Barbosa est fière du chemin parcouru, et de ses choix de diplôme et de carrière qui l’ont menée à ce beau poste chez Europcar.

Davy DAO
Fondateur de DAO
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati rencontre Davy Dao, 36 ans, marié, père d’un petit garçon, et fondateur de la marque de jeans qui porte son nom. Dès l’âge de 11 ans, Davy Dao a eu envie de rapiécer les jeans troués de ses grands frères qui lui faisaient honte devant ses copains habillés de façon « plus cool ».
En montant dans l’ascenseur social de Davy Dao, vous comprendrez comment son voyage au Vietnam sur les traces de sa famille a été le point de départ de son aventure entrepreneuriale en France, après avoir commencé comme vendeur. Au micro d’Anne-Cécile Sarfati, il raconte son parcours de créateur « responsable » de Troyes à Nancy, jusqu’à s’installer à Paris, capitale de la mode. Entre ambition et résilience, s’accrocher à ses rêves a été sa meilleure boussole pour dépasser les drames qu’il a traversés à peine sorti de l’adolescence.

Farah ELAMRANI
Talent Acquisition & Campus Manager – L’Oréal
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Farah Elamrani, née et grandie à Rouen dans un quartier prioritaire de la ville. Aujourd'hui talent acquisition manager chez L'Oréal, Farah partage son parcours marqué par les défis de l'immigration, le racisme ordinaire mais aussi les anges gardiens qui ont changé sa vie.
En montant dans l’ascenseur social de Farah Elamrani, vous comprendrez comment elle a découvert la possibilité de faire Sciences Po, son choc en arrivant dans la célèbre école, la volonté farouche de sa mère pour qu’elle réussisse et son travail acharné pour y arriver. Elle évoque sa joie de travailler aujourd’hui chez L’Oreal, à un poste qui lui permet d’inspirer des jeunes gens défavorisés en les invitant à ne pas s'autocensurer et à croire en leurs capacités. Une manière de renvoyer l’ascenseur 😉!
Bravo Farah !

Milosav BOTELLA
Responsable des ventes et directeur général - Leica Microsystems
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati rencontre Milosav Botella, directeur des ventes chez Leica Microsystems. Enfant unique de parents immigrés ouvriers, « Milo » grandit dans 30 m2 sans accès à l’eau chaude. Il comprend très jeune que l’école est sa seule chance de s’échapper, un jour, d’un quotidien terne et de construire son avenir.
En montant dans l’ascenseur social de Milosav Botella, vous apprendrez que l’une des clés de sa réussite est la mixité sociale dont il a bénéficié à l’école – même si aujourd’hui encore, il lui manque certains codes dans les dîners en ville. Pour Milosav Botella, la réussite professionnelle est indissociable du réseau qu’il s’est mis à cultiver dès son arrivée sur le marché du travail. Au micro d’Anne-Cécile Sarfati, il confie que l’amour de sa mère n’a jamais cessé de le porter et qu’il pense encore aux professeurs qui ont cru en lui et ont changé sa vie en le poussant vers les meilleures voies. Aujourd’hui, il veut renvoyer l’ascenseur, d’où son engagement dans l’association des Entretiens de l’Excellence qui permet à des jeunes d’origine modeste de rêver à une vie meilleure.

Élodie Sarfati
Cheffe d'entreprise - PEOPLE IN
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Elodie Sarfati, née et grandie en banlieue parisienne dans un quartier prioritaire de la ville. Aujourd'hui cheffe d'entreprise, Elodie partage son parcours semé d'embûches, marqué par les défis de l'éducation dans des quartiers défavorisés et le manque de ressources et de réseaux. Elle raconte aussi la détermination de sa mère célibataire à lui autoriser le succès.
En montant dans l’ascenseur social d'Elodie Sarfati, vous découvrirez son cheminement depuis une scolarité dans des établissements publics et privés, son détour par un poste fantasmé de consultante dans une tour de La Défense, jusqu'à la création de sa start-up innovante. Elle raconte son combat contre les préjugés et les obstacles qu'elle a rencontrés en tant que femme, mère et entrepreneure, ainsi que sa victoire personnelle lorsqu'elle a réussi à lever des fonds pour développer sa société. Elodie évoque aussi sa satisfaction de pouvoir, à son tour, aider des talents issus de milieux modestes à s’épanouir professionnellement grâce à une méthode de recrutement sans CV. Une belle manière de renvoyer l’ascenseur 😉!

Mohamed GHANNEM
Cardiologue
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Mohamed Ghannem, né en Tunisie et ponte de la cardiologie française. Elevé dans un « gourbi »de la région de Kairouan, Mohamed Ghannem doit sa réussite à l’école publique tunisienne, où ses parents l’ont constamment poussé car ils n’avaient rien d’autre à lui offrir, ayant à peine l’argent pour lui acheter ses cahiers.
En montant dans l’ascenseur social de Mohamed Ghannem, vous apprendrez comment il s’est accroché à son rêve de faire médecine en France, comment il a préparé le concours, dans un foyer Sonacotra et comment il a travaillé sans relâche pour atteindre ses objectifs professionnels, un par un. Au micro d’Anne-Cécile Sarfati, il revient sur sa carrière hospitalière, sur sa vie de famille et sur le soutien inconditionnel de sa femme qui l’a aidé à faire les bons choix, et enfin sur les obstacles qu’il a dû constamment surmonter, pour devenir l'un des dirigeants de la Société Française de Cardiologie « avec un nom pas français », comme il le dit avec fierté.

Linda Bergeron
Global Head of Diversity for Talent Acquisition - L'Oréal
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati rencontre Linda Bergeron. Née de parents antillais, Linda Bergeron a multiplié les diplômes jusqu’à trouver sa voie dans les ressources humaines, au sein du groupe L’Oréal. Faire toute la place à la diversité des profils lui permet de valoriser enfin tous ses talents - même ceux qu’elle s’évertuait à cacher.
En montant dans l’ascenseur social de Linda Bergeron, vous découvrirez comment elle faisait ses devoirs la nuit avec sa mère, comment elle a appris, au fur et à mesure, à vaincre son syndrome de l’imposteur et comment une jolie pub de make-up avec une femme noire lui a donné envie de travailler dans le secteur de la beauté. Pour la première fois, Linda Bergeron raconte son histoire. Elle le fait pour proposer aux jeunes qui arrivent sur le marché du travail ce dont elle a manqué en tant que femme noire : des rôle models.

Sylvain MAKAYA
Associé - Eurazeo
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Sylvain Makaya, directeur associé du fonds d’investissement Eurazéo. Né à Brazzaville au Congo, Sylvain Makaya arrive en France à 6 ans et se retrouve le seul élève noir de sa classe, sans parvenir tout de suite à se faire des amis. Sa réussite scolaire lui permet de monter dans l’ascenseur social, puis de se diriger vers la finance, un secteur qui l’attire pour acquérir une sécurité matérielle.
En montant dans l’ascenseur social de Sylvain Makaya, vous découvrirez le déclassement vécu par sa famille en s’installant en France, et la pression qui pesait sur lui, en tant qu’aîné, de donner le bon exemple à ses quatre frères. C’est parce qu’il a lui-même manqué de modèles de réussite qui lui ressemblaient qu’il prend la parole au micro d’Anne-Cécile Sarfati, en espérant que les profils « si nombreux » comme le sien seront enfin visibles en France.

Julie Martinez
Data Protection Officer
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Julie Martinez, grandie à Sarcelles, en banlieue parisienne, dans une famille modeste mais aimante et ambitieuse pour ses filles. Aujourd'hui Data Protection Officer chez Palantir Technologies, Julie partage son parcours semé d'embûches, marqué par les défis de l'enseignement dans les établissements classés ZEP et le manque de ressources. Elle raconte aussi la détermination de ses parents à lui offrir les moyens de réussir.
En montant dans l’ascenseur social de Julie Martinez, vous découvrirez son cheminement depuis sa scolarité à Sarcelles dans un univers multiculturel, le voyage aux Etats-Unis qui a changé sa vie, son passage douloureux par une classe préparatoire du Lycée ultra élitiste Louis-Le-Grand, jusqu'à son rôle actuel dans une entreprise de tech de premier plan. Elle raconte son combat contre les préjugés et les obstacles qu'elle a rencontrés en tant que femme issue de la banlieue, mais aussi les rencontres importantes qui l’ont aidé dans ses succès professionnels. Julie évoque aussi sa satisfaction de pouvoir, à son tour, inspirer et aider d'autres jeunes à s'épanouir professionnellement. Une belle manière de renvoyer l’ascenseur 😉!

Dinushe Caldera
Chef des préventes - Amundi
Dans cet épisode, Anne-Cécile Sarfati interviewe Dinushe Caldera, né en région parisienne dans une famille d'origine sri-lankaise. Aujourd'hui Head of Business Development chez Amundi, Dinushe partage son parcours marqué par les défis de l'intégration culturelle, le manque de ressources et l’absence de réseaux. Il raconte aussi la détermination de ses parents, arrivés en France dans les années 1980, à lui offrir un avenir meilleur.
En montant dans l’ascenseur social de Dinushe Caldera, vous découvrirez son cheminement depuis une scolarité dans des établissements publics et privés, son passage par un poste en intérim à la Société Générale, jusqu'à son rôle actuel chez Amundi et son prochain défi à Singapour où il est expatrié. Il raconte son combat contre les stéréotypes et les obstacles qu'il a rencontrés en tant qu'homme issu de l'immigration, ainsi que ses succès lorsqu'il a réussi à se faire une place dans le secteur financier. Dinushe évoque aussi sa satisfaction de pouvoir, à son tour, inspirer et aider d'autres jeunes à s'épanouir professionnellement. Une belle manière de renvoyer l’ascenseur 😉!